Povoa-Peniche-Cascais-Sines (oct 2014)
Notre escale technique pour résoudre le problème de bactéries dans les réservoirs dure deux jours. Alix se prend d’affection pour « Honey », l’une des chiennes de la marina. Elle se fait une autre amie, Gigi, une dame qui navigue autour du monde depuis vingt ans et qui passe cet hiver ici. Gigi offre à Alix un petit serre-tête-élan rouge, à porter le 24 décembre pour être sûre que le père Noël passe, même si l’on est en mer. Le lendemain, nous repartons pour Peniche, une journée et une nuit de mer.
Préparation du déjeûner : carottes râpées.
Journée bien paisible.
Premier lever de soleil en mer pour Alix, qui s’extasie, puis festival de dauphins.
Nous ralentissons le bateau afin d’arriver au petit matin aux îles Berlingues.
Première pêche à la traîne : un maquereau espagnol (gros et à rayures), suivi d’un maquereau classique pêché par Alix.
A Peniche, nous accostons à côté de plusieurs bateaux français, dont « Homer », un rêve d’Antilles parti d’Etel. A son bord, Aurélie, Fred et leurs deux enfants , Gaby 5 ans et Lylou 7 ans. A peine débarquée, Alix se lance dans une partie de pêche avec eux.
Nous visitons la vieille ville et son fort, qui fut l‘une des principales prisons du temps de Salazar. Eh hop, leçon d’histoire et de philosophie en direct : le pouvoir, la liberté, la dictature, la révolution… Sur place, un Portugais, ayant émigré en France à l’époque. Il raconte à son fils, comment cet endroit était gardé par l‘armée quand il était petit et la peur qui régnait dans toute la ville.
Nous quittons Peniche au bout de trois jours. Navigation sous le soleil mais au moteur. « Homer » vient nous rendre visite.
Tiens, des dauphins !
10 26 046
Nous passons les caps Raso puis Roca dans une mer très hâchée et très houleuse, au moteur avec un peu de vent dans le nez, et arrivons à Cascais (prononcez Cachcaïch), à l‘embouchure du Tage, très jolie petite ville, également très chic.
Le mardi 28 octobre, nous passons la journée à Lisbonne (30’ en train). Au programme, le Parc des Nations, aménagé à l’occasion de l’exposition universelle de 1998. Nous passons 3 heures à l‘Océanorium. Puis nous flânons dans la Baixa, le Chiado et l‘Alfama.
Nos amis d’Homer nous ont rejoint à Cascais. Le 31, Alix et Lylou, après une baignade à la plage, se réfugient dans la cabine arrière de Kalinka pour préparer Halloween. Le soir-même, alors que les filles toquent à un bateau anglais « Artemis » à bord duquel nous avons vu une petite fille, nous sommes tous conviés à monter à bord pour un apéro en compagnie d’autres équipages du ponton (dont un couple d’Allemands très sympa). Alix, Lylou et Gaby sont désormais avec Sophie, la petite anglaise de 8 ans. Nous rentrons tard à bord de Kalinka, pour dîner en compagnie de l‘équipage d’Homer.
Lylou et Alix préparent la soirée...
Le lendemain, Alix, Lylou et Sophie pêchent à la ligne et Alix attrape son premier poisson.
Homer se prépare à partir pour Madère. L‘annonce du passage d’un front froid dans deux jours, incite François à rester.
L’après-midi, balade sur la côte sauvage. Même par beau temps et sans vent, la houle éclate contre les falaises.
Alix est contemplative.
Mais pourquoi, les femmes d’ici ne portent-elles pas toutes d’aussi beaux châles ?
Retour à la marina, détour par le musée, exploration d’une sculpture…
Nous retrouvons Victor et Léa, jeune couple parti de Savoie à vélo pour un tour du monde, et ravis d’être embarqués pour Madère par un grand catamaran en convoyage (leur bog : http://totoretlele.blogspot.pt/ )
Dimanche, nous gagnons Sines (20 milles au moteur, 35 à a voile). Passage du cap Espichel.
Une dizaine de bateaux sont arrivés à Sines en ce dimanche 2 novembre, tous bateaux de voyage, bien équipés. Nous retrouvons quatre voiliers rencontrés à Peniche, dont "Azikel" avec la petite Nyla de cinq ans. Chouette ! Les équipages de ces voiliers forment une troupe de cirque; ils partent outre-atlantique faire des représentations. Comme quoi, la voile continue de nourrir des rêves, et l'on rencontre encore de jeunes équipages "baba cool" tout feu tout flamme. Cela change de l'aure profil rencontré, les équipages de jeunes retraîtés aux voiliers flambant neufs.