La canicule nous suit en Bretagne sud - août 2022
Jeudi 4 août. Nous quittons Morgat pas un temps un peu maussade pour passer le Raz de Sein. Un flux de Nord nous pousse gentiment. Comme souvent vers midi, le temps se lève, le vent mollit et nous prenons soin de piquer sur la côte après le passage de la Vieille et de la Plate afin d'éviter le "bouillon" du courant descendant de la Manche. Car si le courant nous porte, il crée également des remous fort peu agréables à certains endroits, notamment ici. Le vent est de secteur nord-ouest et nous faisons toute la navigation vent arrière, le plus souvent les voiles en ciseau. Comme d'habitude, le vent fraîchit dans l'après-midi à l'approche de Penmarc'h où notre Kalinka file à plus de 9 noeuds en permanence. Nous prenons soin de contacter Lesconil un peu avant d'arriver mais, malheureusement à l'occasion de la fête de la sardine, plus de 25 bateaux de pêche sont accueillis dans le port et il ne reste plus de place pour nous. Dommage... Nous atterrirons finalement à Sainte-Marine où il faudra insister auprès de la capitainerie pour pouvoir s'amarrer au ponton visiteur au coeur du petit port. Les places sont soit-disant réservées ! C'est un phénomène que nous rencontrons de plus en plus souvent. La plaisance est devenue un loisir comme un autre, les marinas sont des parkings ! Nous avions vu à Camaret un pan entier de ponton visiteurs réservé (rubalise et panneau "réservé"). Le soir vers 20h, une énorme vedette est arrivée, s'y est amarrée comme prévu semble-t-il avec la capitainerie. Nous croisons l'équipage dans un restaurant sur les quais vers 21h. Vers 23h30, la vedette est repartie. C'était un week-end et sans doute cette vedette de Brest préférait dîner à Camaret plutôt qu'à Brest. Tant pis pour le coût carbone du dîner? Tant pis pour les petits voiliers arrivant de grandes navigations à qui l'on a répondu, vous devez vous débrouiller pour vous placer ailleurs.
Il faut très chaud à Sainte-Marine et nous décidonsde faire notre balade à pied le long de l'Odet dans les bois. Mais cette fois, nous rejoignons le pont et passons sur l'autre rive pour gagner Bénodet par de très jolis chemins également. Une balade à refaire, d'autant que dans les bois, notre chien Loden est libre de gambader.
Dernier soir à Bénodet. nous testons ue crêperie labellisée maintes fois par le Guide du Routard. Très belle présentation, crêpes de blé noir plutôt bonnes, mais crêpes de froment assez décevantes.
Il fait toujours aussi chaud et nous décidons de faire escale pour deux jours à Port-Laforêt, car il y a des balades ombragées, de très belles plages et surtout les plus beaux sanitaires de toutes les marinas de Bretagne.
Mais la surprise est ailleurs. Le port nous attribue une place au milieu des Imoca, les 60 pieds de la Route du Rhum et du Vendée Globe. Notre voisin est "China Dream". Pour la première fois en effet, un bateau skippé par un Chinois et sous pavillon chinois va participer à ces deux prestigieuses courses. Le skipper Jingkun Xu est à bord avec sa femme et ils bricolent malgré la canicule.
Ce skipper né sans main gauche nous impressionne. Il grimpe au mât et installe un anémo aussi simplement que ça ! Damien Seguin, skipper lui aussi sans main gauche participera également au prochain Vendée Globe.
De l'autre côté de China Dream, un magnifique Class 40 se prépare lui aussi pour la Route du Rhum 2022.
Deux bateaux plus loin, c'est Monnoyeur, l'ancien Macif de François Gabard vainqueur de la Route du Rhum et du Vendée Globe en 2013-2014. C'est aussi le bateau de Clarisse Cremer (Banque populaire X) qui sera 12e lors de sa première participation au Vendée Globe 2020. Cet Imoca sans foil est entre les mains d'un jeune skipper désormais, qui après avoir fini 3e à la mini-transat, se lance dans le prochain Vendée Globe.
Ci-dessous, Kalinka au milieu des engins de course.
François lorgne sur les nouveaux minis à l'étrave toute ronde comme celui-ci...
Port-Laforêt nous plait décidément beaucoup. Nous allons au village de La Forêt-Fouesnant par le sentier boisé au bord de l'eau. Nous sommes motivés car s'y trouve l'une des meilleures pâtisseries ! Et en plus il y a le marché ! Parfait pour un avitaillement improvisé. Le retour vers 13h30 sous la canicule avec notre pauvre Loden assoiffé est un peu rude. Le soir, nous faisons une nouvelle balade absolument splendide du côté nord de la baie.
Jeudi 11 août. La canicule nous pousse à retourner aux Glénan pour la troisième fois de l'été. Vent de nord, Kalinka file à 8,5 noeuds sous génois seul...
Nous avons beaucoup de chance de trouver ue bouée dans le mouillage de la Chambre. En effet, un plaisancier s'apprête à partir, il nous explique qu'il ne peut rester avec 1,90m de tirant d'eau à cette place. Sans hésiter, nous prenons la bouée et vérifions qu'il y aura assez d'eau pour nous. Et c'est ok ! Grâce à sa dérive, notre Kalinka ne cale que 1,50m dérive haute. De toute façon, il n'y aura pas moins de 2,30m au sondeur le soir-même à marée basse. Autre chance, la mer est haute l'après-midi et vide l'îlot de Saint-Nicolas de tous ses touristes. Donc, c'est simple, annexe à l'eau, Loden et nous dedans, plage, île déserte, mer turquoise, masque et palmes, pour nous tout seuls ! Le paradis.
La soirée est splendide, les lumières tamiseés, la mer parfaitement plate.
Apparemment, le plaisancier qui avait peur de talonner était prudent, ce qui n'est pas le cas de tous. Sur la photo ci-dessous, on remarque le mât incliné d'un voilier qui est resté échoué plus de deux heures. Il y en avait deux autres dans ce cas un peu plus loin !
Départ des Glénan au lever du jour afin de bénéficier des vents du matin. Alix dort. Loden, François et moi avons fait un saut à terre avant le départ, bien sûr. Et c'est sur l'île de Fort Cigogne que notre Lolo aura fait ce qu'il avait à faire avant notre appareillage. lever de soleil...
Au fait, comment un chien se fait-il comprendre sur un bateau ?
1 : il se présente au-dessus du capot de la cabine de sa jeune maîtresse.
2 : il s'approche de la descente.
3. Il s'installe sur la première marche et attend patiemment.
La suite est simple évidemment !
Nous décidons d'aller à Belle-Ile. Les conditions sont idéales, la navigation magnifique. Le vent mollit à l'approche de l'île et nous longeons la côte ouest avec émerveillement. Mais le vent fraîchit en quelques minutes même si l'expression est mal choisie car cet air est vraiment très chaud. 15 à 20 noeuds de vent en quelques minutes. Nous sommes presque arrivés mais François décide de prendre un ris. Sage décision car quelques minutes plus trad une claque à 25-30 noeuds change la donne. Un effet de brise côtière tout à fait inhabiuel nous envoie un air brûlant de l'île qui tombe de la falaise avec une force incroyable sur la mer plate qui se met à blanchir en quelques minutes. Même si notre ami Franck nous attend sur son Echo beach dans l'anse de Kérel un peu plus sud (il ira finalement se réfugier dans la petite anse de Goulphar à peu près épargnée par ce phénomène), nous faisons demi-tour, passons la pointe des Poulains et allons finalement à Port-Haliguen. Impossible en effet d'aller à Sauzon avec ce vent d'est, et nous redoutons la canicule dans le port de Palais. Plus de 60 milles parcourus ce jour-là, c'est ça le bateau, on ne fait pas ce que l'on veut, il faut s'adapter.
Passage de la Teignouse pour entrer dans la Baie de Quiberon.
Samedi 13 août, cap sur Belle-Ile, port du Palais. Plusieurs Figaro entrent avec nous dans le bassin. Ils se dirigent en effet vers Nantes où aura lieu le départ de la prochaine course du Figaro le 21 août.
Le lundi 15 août, nous suivons la procession de l'église jusqu'au port où a lieu la bénédiction des bateaux et l'hommage aux disparus en mer, cérémonie très française avec les discours des élus d'abord et l'hommage du prêtre ensuite. Tout ce petit monde se rassemble autour du bateau de la SNSM.
Nous nous rendons Alix et moi en bus (sans Loden car ces andouilles ne veulent plus de chiens dans les bus !) à Sauzon. Petite balade sur place, un petit verre au café du phare et une visite à notre amie Valérie qui nous présente sa nouvelle galerie sur le quai. Nous restons jusqu'au début du vernissage de sa nouvelle expo.
Notre retour se rapproche. Nous décidons de faire à nouveau escale à Port-Haliguen afin d'être libres de notre horaire de départ pour Piriac, le bassin à flot de Belle-Ile étant géré par une écluse, l'entrée dans celui de Piriac par une porte.
Ci-dessous Port-Haliguen.
Balade à Quiberon le soir toujours dans la canicule. Mais les prévisions météo se dégradent un peu, le ciel est en train de changer.
Dernier soir, ambiance festive chez nos voisins de ponton. Deux joueurs de biniou se répondent à deux extrêmité du port.
Mercredi 17 août, départ au petit matin pour Piriac afin d'arriver avant la fermeture de la porte de l'après-midi pour s'assurer d'avoir une place.
Jeudi, départ au petit matin également afin d'être à Arzal avant 10h.
Le Traict de Mesquer au loin.
Embouchure de la Vilaine.
Nous arrivons à Arzal à 10H. Pour cause de sécheresse, il n'y a plus d'éclusage. Seules quelques écluses dites de sécurité sont organisées afin que les bateaux puissent regagner leur port. C'est notre cas. 11h : une employée du port fait le pointage des bateaux sur les pontons d'attente en aval du barrage. 14h : le pont se lève et trois bateaux seulement sont autorisés à entrer dans l'écluse et à s'amarrer après le pont. Puis le pont redescend. 10 bateaux de grands tirant d'eau - dont Kalinka - peuvent s'amarrer à leur tour dans le sas tant qu'il y a encore un peu d'eau à l'entrée. Nous y restons 3h sans bouger. A 17h, le pont se lève à nouveau, les 10 bateaux avancent dans l'écluse pour occuper l'espace sous le pont. Puis une dizaine de petits bateaux entrent à leur tour. Le sas se ferme. C'est marée basse. Nous montons de plus de 3m. C'est pour cette raison que l'éclusage est prévu à cette heure-là afin que le minimum d'eau de mer remonte vers la Vilaine "douce". Nous quittons l'écluse à 18 heures. C'est la plus longue écluse que nous ayons jamais passée...
Kalinka est gruté dès le samedi 20 août. Nous avons fait cette année de très belles navigations dans des conditions exceptionnelles. Beau temps, vent modéré, mer plate, que du bonheur ! Mais nous déplorons cette sécheresse et ces vagues de chaleur plutôt inquiétantes pour l'avenir.
Mer d'Iroise (suite)
Nous quittons Camaret le dimanche 31 juillet par une très belle journée. Un peu de moteur dans la pétole et nous longeons les îlots de l'archipel.
Le bateau goémonier.
Débarquement à la cale du petit port de Molène. Nous y retrouvons Franck qui est arrivé avant nous dans l'île, parti de l'Aber Ildut.
Première plage et c'est la baignade dans une eau parfaitement claire.
Puis nous entreprenons notre petit tour de l'île.
Kalinka trône au mouillage, derrière les deux bateaux de la SNSM.
Après une belle soirée, où nous dînons tous ensemble - Guylaine, Michel, François, Alix et moi et aussi Franck - de saucisses de Molène, une nav extraordinaire avec un peu de vent, du grand ciel bleu et une mer plate nous mène à l'Aber Benoît. Promis Alix, nous n'irons pas plus loin en Manche même si exceptionnellement, il n'y a ni houle, ni vagues...
Nous choisissons notre place face au Stellac'h. Temps sublime, paisible et propice à une petite balade.
Balade vers l'aval de l'Aber.
Une soirée agréable et dès le lendemain, nous quittons la Manche pour nous diriger vers Camaret par le chenal du Four. Quand soudain, surprise, un aileron et un bout de queue se promènent non loin de Kalinka. Un énorme poisson, identifié depuis (grâce à l'APECS association pour l'étude du comportement des sélaciens auprès de qui nous signalons la présence de cet individu) comme étant un requin pélerin (entre 6 et 10m) se promène dans la baie à mi chemin entre la Pointe Saint-Mathieu et Camaret. Ci-dessous, notre photo et deux photos de l'APECS.
Soirée à Camaret à nouveau très paisible. Dîner pizza sur le port, en compagnie de Leslie qui nous a rejoint, merci Guylaine et Michel.
Le lendemain, c'est avec Guylaine et Leslie que nous quittons Camaret pour Morgat. Temps un peu maussade, pétole.
Guylaine s'éclate à la barre !
Plusieurs jours à Morgat, la belle. Temps brumeux le matin et caniculaire l'après-midi. Nous apprécions la baignade au Kador, au pied de la falaise dans l'eau émeraude. Loden se contente quant à lui du bout de la plage près d'une cale de mise à l'eau.
Dernier bateau de pêche à Morgat ?
Croisière en mer d'Iroise - juillet 2022
Nous choisissons de faire escale à Loctudy, d'où les copines repartiront pour Guérande. Notre phare iconique à damier noir et blanc trône invariablement à l'entrée du port. La petite navette verte pour l'île Tudy enchaîne ses rotations. Le ponton visiteurs est vide, la manoeuvre tranquille. Grâce aux vélos prêtés par la Capitainerie, je m'embarque en compagnie des quatre filles vers le Super U pour faire un avitaillement. Puis balade à pied vers le port de pêche.
Pour le dernier soir, nous nous rendons à la super crêperie "La Chouannerie" qui est paraît-il le seul édifice chouan à avoir résisté aux Républicains pendant la "guerre civile". Les propriétaires successifs ont collectionné les objets en forme de chouette (ils en ont environ 1600 !), symbole de la chouannerie, les Chouans ayant utilisé les différents cris de la chouette comme langage codé. On trouve aussi dans la déco, des tableaux de scènes historiques de la Chouannerie, des armes anciennes. Bref, un vrai musée ! Et les crêpes sont délicieuses et les hôtes très accueillants. Une adresse à retenir.
Et toujours les lumières exceptionnelles du soir à Loctudy.
Dès le vendredi 22 juillet, les copines débarquent et nous récupérons notre mascotte, notre cocker Loden ! Merci Myriam et Blandine de l'avoir gardé et merci à Hélène de nous l'avoir ramené à bord. Nous mettons le cap sur Lesconil, l'une de nos escales fétiches. Accueillis par le capitaine du port, Adrien, nous passons une nuit à la bouée, bien tranquilles, et au petit matin nous assistons au remorquage du Fleur d'Ajonc en avarie moteur par Ukie, avec l'assistance d'Adrien, le tout à quelques mètres de Kalinka.
L'après-midi, baignade à la plage dans l'eau transparente du Finistère et dans le courant de la petite rivière à marée descendante. Nous nous amusons comme des fous ! Loden a droit à la plage mais aussi à de petite balades sur la côte sauvage de l'autre côté du port.
Nous profitons du départ d'un voilier pour prendre sa place à couple d'un superbe bateau le "Belon".
Notre séjour à Lesconil est très agréable comme toujours mais en mieux encore. Un grand bravo à Adrien, le capitaine du port, toujours disponible, toujours actif, très pro avec tout le monde : les petits bateau locaux, les plaisanciers et les pêcheurs pro. Adrien, tu es certainement parmi le top 2 de ceux qui nous accueillent dans les ports... avec Fabienne de Port Hliguen, bien sûr !
Dimanche 24 juillet 2022, cap sur le Raz de Sein avec un départ de Lesconil à 6h30, destination Morgat.
Morgat, ses balades, sa plage et surtout le confiseur Landié ! Sans parler de la corvée lessive à la laverie...
Nous retrouvons Guylaine et Michel et dînons ensemble chez eux avec leur fille Leslie. Trop sympa,dixit Alix.
Mercredi 27 juillet, nous embarquons Guylaine et Michel pour une petite croisière. Première escale, Camaret. Depuis hier, le temps est un peu maussade. A la sortie de la Baie de Douarnenez, non loin du Cap de la Chèvre, nous croison les 96 participants de la Course "Le Tourduf". Il se préparent au départ d'une régate en triangle.
Nous arrivons à Camaret dans l'après-midi. Très peu de bateau et donc beaucoup de places pour s'amarrer, le bonheur !
La croisière des copines-Bretagne sud 2022
Comme chaque année, Kalinka embarque les copines pour une petite croisière. Cette fois-ci, départ de Piriac pour Port-Haliguen le 14 juillet. 12 à 15 noeuds de vent, mer belle. Les estomacs tiennent le coup. C'est toujours la canicule et dès l'arrivée au port, nous allons nous baigner. Puis installation des tauds de soleil et des "chinois" (pare-soleil pour voiture achetés à des commerçants chinois aux Canaries). Nous prendrons nos repas dehors. Le début d'aprem est voué aux siestes pour les uns, aux jeux pour les autres.
Le nouveu port de Port Haligen a été inauguré le 20 juin 2022. Nouveaux quais, gros remblais, la configuration a complètement changé mais l'ensemble est très agréable. Les nouveaux bâtiments sont sobres, très bas, tout blancs, légèrement ombragés.
Notre Kalinka semble s'y trouver très bien.
L'incontournable promenade à Quiberon avec la glace sur la plage.
Le vendredi 15 nous faisons route sur Port-Louis. Il fait toujours aussi chaud, les filles parviennent quand-même à la plage malgré la chaleur. Baignade.Le soir, notre ami Franck nous rejoint avec son Sun Fast 32. Soirée conviviale.
Samedi matin, nous quittons Port-Louis et mettons le cap sur les îles Glénan, les conditions météo étant parfaites pour séjourner dans l'archipel. En chemin, nous croisonsLa Trinquette de Catherine et Joël, les grands-parents de Clémentine. Grâce à eux, nous avons désormais une jolie photo de Kalinka sous voiles. Merci !
La Trinquette
Kalinka
Toute la matinée, nous guettons les dauphins, qui sans nous décevoir nous attendent au niveau de la Basse Jaune.
Arrivée dans la Chambre, le mouillage de Saint-Nicolas - île principale des Glénan - est propice au but de toute la croisière ; la baignade du bateau !
L'isthme de sable qui relie les deux parties de l'île est recouvert avec la marée alors que nous nous baignons, une impression de lagon polynésien !
Franck nous rejoint pour le dîner. Il est venu en annexe depuis le mouillage de la Pie.
Après une nuit aux Glénan très paisible mais chaude (il fait 32° dans le bateau), nous nous dirigeons vers Sainte-Marine où nous profiterons de la plage et du village. Les pontons dans la rivière sont bien paisibles.
Le temps a changé, le ciel s'assombrit et nous offre un joli arc-en-ciel.
Une jolie boucle au départ de Piriac
Mardi 5 juillet, nous convoyons Kalinka jusqu'à Piriac. Le mercredi 6 nous accueillons à bord nos "cavaliers" : Frédérique et Jean-Michel, Nathalie et Christian. Ensemble, nous faisons une jolie boucle dans des conditions météorologiques de rêve : beau temps, petit vent. Mais nous apprécions surtout le peu de voiliers sur l'eau et dans les ports. Nous filons donc d'abord vers Houat, puis l'Ile aux Moines, Port Haliguen, Port-Louis, les Glénan, Port Haliguen et Piriac.
Port de Piriac, coucher de soleil le 6 juillet, vue sur Brizo, le nouveau JPK de Laure et Cyril.
Port-Louis, à l'occasion d'une fête locale, trois Pen Duick sont amarrés près de Kalinka.
Cap sur les Glénan.
Soirée au mouillage le dimanche soir, les touristes du wee-end sont partis.
Départ des Glénan à 6h30 pour profiter du petit vent du matin.
Arrivée à Port Haliguen.