Notre Tour du Finistère
Dernier jour à Morgat avant le départ d'Alix pour l'Espagne.
Le 21 juillet, nous décidons François et moi de faire un tour en Manche, cap sur l'Aber Wrac'h. La météo est toujours bonne pour la navigation mais le ciel est chargé et l'air frais.
Après de nombreux bords tirés dans le chenal du Four, passage du phare du même nom, bienvenue en Manche !
Nous croisons de nombreux vols de fous de Bassan, les adultes (bien blancs) accompagnant les juvéniles (moins blancs !)
Dans la journée, le ciel se dégage et notre arrivée se fait sous le soleil.
Arrivée à l'entrée de l'aber, au fond, phare de l'île vierge.
Au mouillage, le Bel Espoir II nous accueille.
Le port est bien rempli et nous trouvons une place en extérieur sur le ponton lourd. Heureusement, dès le lendemain (7h !), une place en intérieur se libère. Un coup de vent avec rafales à 45 noeuds est annoncé pour les deux jours qui viennent, il est préférable d'être bien amarré.
Dans la nuit un grand trois mâts néerlandais, le Thalassa, est arrivé. Nous irons le visiter dans la journée.
A marée basse, le môle qui protège le port est impressionnant.
Sur les murs de l'abri de l'ancien canot de sauvetage, est affiché un hommage aux bretons partis pour l'Angleterre et la FFL en juin 1940.
Deux jours plus tard, nous revenons sur nos pas, cap sur Camaret. En effet, la course "le Tour du Finistère" (Tourduf) part de Roscoff pour l'Aber Wrac'h. Ils sont 80 bateaux, il faut donc leur laisser la place. Le vent est favorable (NW) et nous longeons la côte finistérienne.
face au port du Conquet, le phare octogonal de la Grande Vinotière construit en 1872 a été bien repeint.
La Pointe Saint-Mathieu.
L'arrivée dans la rade de Brest provoque une accélération du vent, Kalinka se régale et les dauphins aussi.
Une éclaircie accompage notre atterrissage à Camaret.
Guylaine et Michel viennent à bord pour le dernier soir en mer d'Iroise. Demain, la météo est favorable, nous continuons notre tour du Finistère. Départ 10h30, pour "attraper" le courant au raz de Sein.
Depuis 2020, les bateaux de transport de passgers (ici un ferry britannique) sont autorisés à longer les côtes françaises et à emprunter le chenal du Four et le Raz de Sein pour gagner l'Espagne.
Au loin, l'île de Sein dans le soleil du matin.
Côté continent, le ciel est toujours chargé.
Nous parcourons toute la baie d'Audierne sous le soleil avec un petit vent de SW bien agréable.
Nous arrivons à Lesconil dans l'après-midi. Le soleil s'est levé et nous avons navigué en maillot de bain !
Nous avons le temps d'aller marcher sur la plage.
Kalinka amarré côté pêcheurs.
Etant donné la météo maussage, pluvieuse et souvent venteuse des jours à venir, nous préférons rentrer rapidement et faire une pause de quelques jours dans notre port d'attache Arzal. Donc dans un premier temps, nous naviguons de Lesconil à Port-Haliguen (Quiberon), une troisième belle navigation. Le vent est faible mais bien là.
Nous longeons les Glénan.
Nous passons à l'ouest de Groix.
Nous arrivons à Port-Haliguen à 21h, sous la pluie ! Nous y passons deux nuits et repartons vers la Vilaine.
La couleur de l'eau et sa température nous confirment que nous sommes bien dans la baie de la Vilaine.
Bateau posé dans un champ de cygnes.