Navigation avec les copines : de Piriac à Locmiquellic
Cette année, nous avons mis Kalinka à l'eau le 19 juin. Dès le dimanche 28, nous l'avons convoyé vers notre port préféré, Piriac. C'est là que nous avons accueilli nos quatre jeunes équipières. Pour elles, c'est la découverte d'un nouvel environnement, le pont, l'intérieur du bateau (le contenu surprenant de certains placards, n'est-ce pas Tess ?) et l'ambiance des ports.
Loden reprend ses marques et guette ses premiers mulets de port.
Brochette de filles sur la bôme. Merci Mélanie pour cette jolie photo !
Les activités favorites à bord : rigolade dans les cabines, jeux dans le carré, rigolades dans le carré, participation aux manoeuvres, rigolades dans le cockpit, contemplation du paysage... et cuisine !
Notre première navigation le lundi 29 juin se fait au moteur dans la pétole et sous le crachin. Ce n'est pas l'idéal pour s'amariner. Nous faisons donc au plus court et décidons de nous arrêter au Crouesty. Pas de temps à perdre, baignade à la grande plage pour les filles, suivie d'un tour aux douches du port. Du bateau, nous percevons les voix des quatre filles fredonnant (ou plutôt criant) un tube bien connu de Gérard Lenormand (non, pas ça !).
Le lendemain matin, nous choisissons d'aller dans le Golfe du Morbihan, le temps étant peu propice aux mouillages dans les îles.
Roxane admire le paysage à l'entrée du Golfe. Le bateau file avec le courant, nous sommes au moteur car le vent est juste en face. Nous passons tout près de l'île de Gavrinis et de son fameux tumulus, puis les îles défilent. Arrivés à l'Ile aux Moines, nous nous amarons au petit ponton visiteurs. Les filles sont autonomes grâce au service de rade qui fait le va-et-vient entre le ponton offshore et le quai. L'après-midi, elles partent se balader à velo dans l'île et de notre côté, nous nous attelons à une tâche rébarbative, laver le pont, ou plutôt essayer d'enlever les traces de micro végétations qui se sont installées à bord durant l'hiver.
Le beau temps se profilant, nous quittons l'île aux Moines dès le mercredi matin et gagnons Houat à la voile par des conditions idéales : mer belle, soleil, petite brise. Chacune s'essaie à la barre, les ateliers coiffure se succèdent. Et toujours, cette chanson de GL.......... !!!!!
A la sortie du Golfe, nous croisons nos amis Gérard et Dominique sur leur Randonneur 9.80. Nous nous approchons et échangeons quelques mots.
En pleine navigation, Clémentine se lance dans la cuisine. Elle prépare les melons pour notre salade melon, jambon cru, copeaux de parmesan et pâtes bien sûr. Merci Clem !
Nous mettons l'ancre sur la grande plage de Houat et gonflons deux annexes. L'une à moteur pour François, Loden et moi, et l'autre pour les filles.
Houat en semaine et hors saison est un véritable paradis dont on ne se lasse pas. Le mouillage est très paisible. De retour au bateau, après un passage aux douches spartiates de Houat, les filles préparent le dîner. C'est Roxane qui mène la danse et va nous régaler de ses nouilles chinoises aux petits légumes. Soirée jeux, et grasse mat'. Le lendemain, il y a quand-même 70 bateaux au mouillage (c'est mieux que les 250 qu'il y a en pleine saison).
En fin de matinée, alors que la brume se lève à peine, nous randonnons vers la plage des Salus.
Puis, direction le village et le port de pêche... mais surtout une escale chez Loulou pour déguster de bonnes crêpes et profiter de la vue magnifique sur la baie de Quiberon.
Dans l'après-midi, nous rentrons à bord pour une derrnière baignade.
16h30, nous mettons les voiles et rentrons au Crouesty. Nous frolons l'incident diplomatique lorsque François dit à Roxane qui est à la barre "tu t'en vas, tu t'en vas". Mais non Roxane, François ne veut pas que tu partes, il t'indique seulement que tu t'éloignes de ton cap. Ouf !
François décide de "monter" à Port-Louis dès le vendredi, la météo étant clémente. Notre objectif est d'atteindre Loctudy jeudi 8 juillet, mais du mauvais temps est annoncé en début de semaine du 5 juillet.
Petite galerie de portraits pour conclure cette semaine formidable :
Merci à toutes les cinq pour votre bonne humeur... et n'oubliez pas les dix-huit mois de Nicolas !