Qui voit Molène... (juillet 2018)
Nous quittons Camaret vers 9h30 et nous engageons dans le chenal du Four avec la montante.
Vers le sud, la Pointe du Toulinguet et son sémaphore.
Derrière nous, le goulet de Brest encore dans la brume (de chaleur).
Nous passons la Pointe Saint-Mathieu.
Laissons l'île de Béniguet sur babord.
Quelques vieux gréements à proximité du Conquet.
Molène apparaît dans la matinée vers le nord ouest. Elle est tout ensoleillée.
Les îles de Quemenes et Litiri.
L'eau s'est franchement refroidie (16,7°). Nous filons au moteur à plus de 8 noeuds (il faut ajouter du courant à notre vitesse au loch).
Dans l'archipel de Molène, on croise des goémoniers (les algues sont récoltées pour les industries pharmaceutique et agroalimentaire).
Et le nut nut local, Fromveur II, nous suit en direction du tout petit port de Molène.
Le mouillage tout en longueur entre Molène et son îlot est splendide et quasi désert.
Kalinka s'est trouvé une belle bouée.
Nous partons en rando faire le tour de l'île. Ci-dessous, vue du mouillage et de l'îlot. En arrière plan, le continent.
Cest la canicule et nous cherchons une plage pour nous baigner.
Petite composition de galets avec au centre mon préféré, la baleine.
Les habitants ont entrepris de réédifier les jardins potagers d'autrefois. Il leur est interdit d'utiliser les galets qui ne doivent pas quitter la plage. Ils s'emparent des pierres de démolition à mesure que les occasions se présentent. Ci-dessous un champ de pommes de terre.
Vue sur le fromveur (zone qui sépare Ouessant de Molène) pavé de cailloux. Au fond, Ouessant et le phare du Stiff.
Retour au village par le sentier du milieu.
Arrivée au port par le haut du village.
Un sculpteur de Dindin a sévi par ici...
Les casiers locaux à crustacés.
Douche solaire sur la jupe arrière après un dernier bain au bateau. Il fait toujours une chaleur extraordinaire.
Puis apéro cockpit tranquillos peinardos...
Au menu du dîner, un dormeur de 2 kg ! Délicieux, nous l'apprécions d'autant plus que nous l'avons acheté directement au vivier de Molène. Quelle sera notre déception le lendemain, lorsque nous découvrirons que les viviers en bois dans lesquels sont stockés les crustacés locaux sont sortis de l'eau pour être repeints avec de l'antifooling de cargos !!! Le chemin écologique sera long...
Quelques fleufleurs et... un azuré des genêts, petit papillon bleu jadis fréquent dans la lande bretonne mais aujourd'hui devenu rare.
Retour au port ou nous croisons les Molénais de sortie par cette belle matinée. Toujours pas un touriste.
Ci-dessous, le bar dans lequel nous étions allés en 2005. C'était le seul à l'époque. Aujourd'hui, il y a en plus une gargotte sur le quai et le café bleu est en vente. S'il y a des amateurs...
Loden se repose après des journées de baignades et de balades.
Dernière balade à terre à marée basse. On voit mieux les dangers du Fromveur.
Retour à bord de Kalinka.
Loden et nous admirons les fonds cristallins et les immenses laminaires qui se dressent et ondulent vers la surface révélant de petits bancs de poissons. A bord, Alix a sorti sa canne à pêche et pêché des petits lieux jaunes. Aussitôt remis à l'eau, petite taille oblige !
Notre séjour à Molène se termine. Du mauvais emps est annoncé pour la fin de la semaine et nous projetons de nous diriger vers l'Aber Wrac'h, notre premier port en Manche. Notre séjour a été paradisiaque. Seul Loden a eu quelques aventures. Lors d'un transfert vers l'annexe, notre Lolo impatient d'aller à terre s'est précipité sur la jupe et est tombé à l'eau dans le courant. Il s'est heureusement pris dans les bouts de l'annexe et j'ai pu bondir sur la jupe, tirer le bout et attraper note chien par le col. Ouf ! Nous avons bien fait de choisir un chien de 14 kg. Autre malheur : à force de balades à terre, de baignades et de cavalcades sur les plages de galets bouillants, il s'est abimé les coussinets des pattes arrière. Il sera donc privé de grandes balades durant quelques jours. Pauvre bonhomme...