Arosa - Saint-Jacques de Compostelle
Cette petite escale à Camarinas est décidément bien agréable. Nous décidons d’aller nous promener sur le sentier côtier en direction du large. Le paysage rappelle Ouessant, avec ses blocs de granit, la bruyère en fleur et la grosse houle qui éclate au pied de la falaise. En une heure à peine, nous atteignons une petite crique sableuse. L’eau est bonne, la sieste aussi, mais le soleil de plomb nous pousse à rentrer au port par la forêt. Alix se baigne dans le port sur une ancienne cale de mise à l’eau, en compagnie de petites espagnoles bien espiègles. Le dernier soir, je termine la configuration de l’iridium grâce à Guillaume et Priscille, charmant jeune couple français en année sabatique, en route comme nous pour les Antilles.
Le lendemain au lever du jour, nous quittons la baie de Camarinas.Nous naviguons au moteur faute de vent, longeons l’imposante côte de Galice et passons le mythique Cap Finistère. La houle du large est désormais très haute et notre vigilance doit être constante, les casiers des pêcheurs espagnols n’étant signalés que par de petits bidons blancs.
Notre prochaine escale est la baie d’Arosa, et plus exactement la petite ville de A Pobra do Caraminal, où habitent nos amis Nicolas, Claudia et leur fils Florian.
L'entrée de la baie d'Arosa
Alix et Florian, chez Claudia et Nico à A Pobra do Caraminal.
Le dessin qu'Alix fait pour Florian : un feu d'artifice dans un lagon à Tahiti. Au centre, le fou de Bassan.
La petite ville de Pobra est charmante. En arrière plan, de jolies montagnes apparaissent entre les nuages. La marina jouxte le port de pêche. Une promenade arborée – avec un parc de jeux pour enfants – longe le quai. Après la plage, une jolie plage de sable fin, où les pêcheurs à pied affluent à marée basse. Nous nous y baignons dès le premier jour.
Au grand quai, de gros cargos déchargent continuellement le poisson qu'ils ont préalablement récupéré auprès des thoniers du large, pour éviter à ces derniers des allers et venues au port inutiles.
Dimanche 5 octobre, nous partons en bus à Saint-Jacques de Compostelle. La cathédrale est impressionnante. Nous flânons dans la vieille ville, d’édifices somptueux en bâtisses plus austères, alternant les ruelles touristiques et les petites places arborées plus discrètes. Les coquilles Saint-Jacques sculptées ornent toutes les façades. L’atmosphère du pèlerinage est partout…